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TRANSVESUBIENNE 2014 - Juin 2014

La Transvésubienne par Stéphane Ehret


Je suis très heureux d'avoir réussi mon objectif de l'année en décrochant mon sticker FINISHER sur cette édition de la Transvésubienne.
Après ma petite déception de l'an passé (j'étais arrivé au bout mais hors classement pour 5 min après 12h40 d'effort), j'avais vraiment la motivation pour y retourner et cette fois être un vrai Finisher. En janvier, nous apprenions que l'épreuve allait augmenter en difficulté en passant de 80 à 100 km et de 2800 à 3500 de dénivelé positif. Le défi venait de prendre une nouvelle dimension !
J'ai alors axé ma préparation hivernale à base de vélo de route (3 sorties par semaine) + spinning + musculation + escalade (en salle).
Reprise du VTT à la fin mars avec une première reconnaissance du nouveau parcours puis d'autres qui ont suivi.
 
La semaine avant la course a été très incertaine car le dimanche précédent, je me suis fait une tendinite au niveau de la tête du fémur qui m'a valu une infiltration de cortisone.
 
La course :
Je savais que j'allais en prendre pour environ 12 heures (si la mécanique ou les chutes ne venaient pas me jouer des tours)
Un bon départ sur la montée des pistes de ski de La Colmiane, je passe la cime des Deux Caires avec 2 min de retard sur mes temps des recos mais les chemins étaient plus gras que les semaines passées. Tout se passe bien, passage du Brec d'Utelle, Descente sur Utelle dans laquelle je me fais très plaisir puis sentier Valéen jusqu'au Suquet (4h15 de course à ce moment).
Après long portage puis sentier en faux plat montant sur 15 km jusqu'à la mi-course et le ravito du Col de la Porte. Tout va bien mais la fatigue commence à devenir dure à gérer. Je passe cette porte horaire avec 1h30 d'avance sur la limite, ce qui me permet de déstresser sur cet obstacle qui m'avait fait tant souffrir l'an dernier.
Puis très longue portion passant par le Col St Michel puis la montée très raide vers le Ferion. La 8e à 9e heure de course : gros coup de moins bien, je n'avance plus...
Arrivé au ravito, je reprends des forces puis attaque la longue descente très cassante du Ferion pour arriver à la dernière porte horaire de Plan d'Ariou. Pas de chutes, pas de casse, je passe la porte et je sais maintenant qu'il suffit de finir !
Montée jusqu'au Mont Chauve puis descente du GR 5 puis de la Jungle, on arrive à Nice. Petit passage dans le lit du Paillon, puis le tunnel et enfin la lumière, la mer, l'arrivée !!!
11h28min50sec c'est mon temps de cette année. 323e au général mais tout ça n'est pas important, je voulais juste avoir le plaisir de faire partie des Finishers de cette épreuve réputée comme la plus éprouvante et technique au monde.

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